Paroisse Notre-Dame-des-Champs
Histoire de la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours

 

 

 

 


 
Dessin à l'encre (1972) de Fernand Gaulin.

L'illustration ci-contre est une reproduction d'un dessin de monsieur Fernand Gaulin, paroissien, paru dans le feuillet du quinzième anniversaire.

Quant au texte, il est emprunté du feuillet du quinzième anniversaire et écrit par le curé Armand Longpré en 1972.

« Les monuments historiques sont ordinairement exclusifs aux vieilles paroisses, aux villes qui accusent un passé lointain, se situant dans un recul parfois plus que séculaire. Et pourtant, notre jeune paroisse de 15 ans, en un certain sens, peut se vanter de posséder un édifice, qui lui est antérieur de 32 années, construit dans le but d'une paroisse éventuelle : c'est la petite chapelle, située près du Pont "Le Gardeur", et qui porte le nom de Notre-Dame-du-Bon-Secours. Elle raconte l'histoire d'une centaine de familles citadines, qui avaient établi leurs "quartiers généraux" pour les quatre mois de la belle saison, sur cette pointe enchanteresse de Repentigny, dénommée Repentigny-les-Bains, en opposition à Repentigny village.

« Ces familles s'unirent pour former un conseil de syndics en vue de l'érection d'une chapelle.

« Après avoir obtenu les sommes nécessaires pour sa construction et donné le contrat à un menuisier des environs, elle fut prête à accueillir les familles dès l'été de 1925, et devint ainsi une déserte dont le service était désormais assuré par un prêtre du collège de L'Assomption. En 1935, elle faillit disparaître sous le pic des démolisseurs. Les autorités gouvernementales avaient décidé de construire le Pont Le Gardeur. Pour ce, il faillait utiliser l'emplacement de la chapelle pour les approches du Pont. Il faut bien noter qu'elle était située du côté opposé à celui où elle se trouve présentement. Or, il fut convenu que la province offrait le terrain actuel en échange de l'autre, se chargeant d'y transporter la chapelle, et abandonnant le terrain à la disposition des usagers aussi longtemps qu'il serait réservé au culte. Quand arriva la fondation de la paroisse en 1957, cette chapelle devint une ruche d'activités liturgiques et religieuses durant quatre mois. Sur semaine, la messe quotidienne était célébrée en plus d'un service de 6 messes dominicales. On y célébrait les mariages et les funérailles. En septembre, les enfants des écoles avaient à tour de rôle leur retraite, et en juin, les élèves de 7ème année venaient y préparer leur Communion Solennelle. Cette petite chapelle peut donc à juste titre, être classée comme le monument historique de notre paroisse. »


 Souvenir

Chapelle de Notre-Dame-du-Bon-Secours.
Photographie (1988) de Gérald Roberge
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