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L’image ci-dessus montre que
c’est Jésus qui agit par le prêtre
Les sacrements sont des gestes et paroles qui confèrent la
grâce. Ils sont une aide pour la vie chrétienne et ont chacun un but spécifique.
Ils sont au nombre de sept. Ils ont été institués par Jésus et sont conférés par
Jésus lui-même, normalement par l’intermédiaire de l’évêque, du prêtre ou du
diacre. C’est Jésus lui-même, ressuscité dans la gloire, qui confère le
sacrement, ce qui fait dire à l’Église, Corps du Christ, que : « Lorsque
quelqu’un baptise, c’est le Christ lui-même qui baptise » (1). La théologie a une expression pour
indiquer cela ; elle dit que le prêtre, lorsqu’il célèbre un sacrement, agit « in
persona Christi » « dans la personne du Christ ». Autrement
dit, c’est le Christ lui-même qui agit par l’intermédiaire du prêtre. Les
sacrements étant des actions divines, ils ont un pouvoir extraordinaire.
Si une personne ne croit pas que Jésus est Dieu, qu’il est
ressuscité dans la gloire de son Père et que c’est lui qui confère les
sacrements, nous ne pouvons pas comprendre qu’une telle personne demande à
recevoir un sacrement. Il serait impensable qu’une personne aille demander un
service à une institution en n’ayant pas foi en la personne qui lui conférera
ce service.
Les sacrements sont les sacrements de la foi. Si une personne
n’a pas une foi minimale en la divinité de Jésus Christ et reçoit un sacrement,
cela ne produira pas de fruit. Voici ce que dit un document récent de l’Église
catholique (2020) :
« Les sacrements présupposent la foi dans
un double sens: comme « accès » au mystère sacramentel : si la
foi fait défaut, le sacrement n’apparaît que comme un symbole extérieur ou un
rite vide, avec le risque de glisser vers un geste magique ; et comme
condition nécessaire pour que le sacrement produise subjectivement les dons
qu’il contient objectivement.
Les sacrements manifestent la foi du sujet et de
l’Église. La célébration des sacrements est une profession de foi vécue.
La parole sacramentelle exige la réponse de la foi du croyant qui, grâce à
elle, apprend et reconnaît le mystère qui se réalise dans le sacrement.
Puisque le sacrement présuppose la foi, il est évident que le destinataire
des sacrements est membre de l’Église. Nous ne pouvons pas oublier que, par la
foi et les sacrements de la foi, nous entrons en dialogue, en contact vital
avec le Rédempteur, qui est assis à la droite du Père. » (2)
(1) CONSTITUTION SUR LA
SAINTE LITURGIE
SACROSANCTUM CONCILIUM
(2) LA RÉCIPROCITÉ ENTRE FOI ET SACREMENTS
DANS L’ÉCONOMIE SACRAMENTELLE no57
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